Maxi Librati, francais, rescapé de la Shoah, homme d’affaire et bienfaiteur de Yad Vashem s’est consacré entièrement à la transmission de la Shoah aux nouvelles générations.
Arrêté à Lyon en 1943, envoyé au camp de Drancy puis déporté à Auschwitz, il subira le processus de Sélection avant d’être envoyé nettoyer le ghetto de Varsovie. Il sera alors obligé de rassembler les objets de valeurs et les possessions des anciens habitants du ghetto. Après de longs mois dans le ghetto, ce fut la marche à la mort, de Varsovie à Dachau. Puis le Kaufering IV et le camp Allach, où il sera enfin libéré par l’armée américaine.
Après la guerre, il s’installa à Paris et fit carrière dans le textile, tout en s’engageant en permanence dans la commémoration de la Shoah. Au fil des ans, il s’est investi dans l’organisation et en participant à des voyages de jeunes en Pologne. Il a en outre largement contribué aux différents projets commémoratifs à Yad Vashem et en France.
Réitérant son soutien à Yad Vashem, Maxi Librati a récemment adopté l’une des galeries du Nouveau Musée.