Spectacle donné par le ‘Zaporozhye JCC dance group’ dans le cadre du projet Marathon de la Mémoire, Ukraine 2005, Tkuma (Central Ukrainian Holocaust Foundation)
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Spectacle donné par le ‘Zaporozhye JCC dance group’ dans le cadre du projet Marathon de la Mémoire, Ukraine 2005, Tkuma (Central Ukrainian Holocaust Foundation)
« L’Holocauste est la persécution et l’assassinat systématiques, bureaucratiques, encouragés par l’Etat, d’approximativement six millions de Juifs par le régime nazi et ses collaborateurs. « Holocauste » est un mot d’origine grecque qui signifie « sacrifice par le feu. » Les Nazis qui on pris le pouvoir en Allemagne en janvier 1933, croyaient que les Allemands étaient « racialement supérieurs » et que les Juifs « n’étaient pas dignes de vivre. » Pendant l’Holocauste, les Nazis ont aussi ciblé d’autres groupes en raison de leur soi-disant « infériorité raciale » : Roms/Sinti (Tziganes), les handicapés et certaines peuplades slaves (Polonais, Russes et autres). D’autres groupes ont fait l’objet de persécutions pour des motifs politiques et comportementaux, notamment les Communistes, les Socialistes, les Témoins de Jéhovah, et les homosexuels. »
United States Holocaust Memorial Museum
En janvier 2000, 46 gouvernements, comprenant 41 Etats participants de l’OSCE ont signé la Déclaration du Forum international de Stockholm sur l’Holocauste, prenant acte du fait que « L’Holocauste (Shoah) a foncièrement remis en question les fondements mêmes de la civilisation. Le caractère unique de l’Holocauste gardera à tout jamais une signification universelle. Alors que [plus de] cinquante ans sont passés, les événements restent encore suffisamment proches pour que des survivants témoignent encore des horreurs subies par le peuple juif. Les souffrances terribles endurées par les millions d’autres victimes des Nazis ont également laissé une marque indélébile à travers l’Europe. […] Nous partageons l’engagement de commémorer les victimes de l’Holocauste et d’honorer ceux qui l’ont combattu. Nous encourageons dans nos pays toutes les formes adéquates de souvenir, y compris la célébration, une fois par an, d’un Jour du Souvenir de l’Holocauste. »
Les journées de commémoration de l’Holocauste sont un phénomène relativement nouveau dans certains pays, alors que dans d’autres, elles s’inscrivent dans une tradition de longue date. Les gouvernements ont instauré et organisé des cérémonies officielles et des sessions parlementaires exceptionnelles pour marquer le Jour du Souvenir de l’Holocauste. Celles-ci ont été généreusement couvertes par les médias aux plans local, national et international.
En octobre 2002, les ministres de l’éducation du Conseil des Etats membres de l’Europe ont voté une résolution en vertu de laquelle une “Journée du Souvenir” devait être instituée dans toutes les écoles de leurs pays respectifs pour commémorer l’Holocauste.1 En outre, au cours de sa soixantième assemblée générale plénière tenue en novembre 2005, les Nations Unies ont décidé que le 27 janvier serait une journée internationale de commémoration pour honorer les victimes de l’Holocauste et ont encouragé les Etats membres à mettre sur pied des programmes pédagogiques visant à transmettre la mémoire de cette tragédie aux générations futures.2
Depuis quelques années, l’OSCE accorde une attention particulière à la promotion, la mise en œuvre d’une commémoration de l’Holocauste et à la lutte contre l’antisémitisme qui sévit actuellement. Les Etats participants à l’OSCE se sont engagés à commémorer l’Holocauste dans le cadre de la Décision prise à l’issue de la Conférence sur l’Antisémitisme tenue en avril 2004 à Berlin.
Trente et un des 55 Etats participants à l’OSCE ont instauré une Journée de commémoration de l’Holocauste.3 L’Albanie, la Belgique, la Croatie, la République Tchèque, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, la France, l’Allemagne, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Liechtenstein, la Norvège, l’Espagne, la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni ont adopté une loi stipulant que chaque année, à la date du 27 janvier, (le jour où le camp d’Auschwitz-Birkenau a été libéré), des cérémonies et d’autres événements particuliers seront organisés pour honorer la mémoire des victimes de l’Holocauste.
Par exemple, au Royaume Uni, la Journée de commémoration de l’Holocauste du 27 janvier est marquée par un événement national auquel participent des personnalités officielles, des survivants de l’Holocauste et d’autres dignitaires. Des événements commémoratifs régionaux ont également été organisés dans plusieurs cités à travers le pays. On encourage aussi des événements communautaires, avec des centaines de petits groupes comme les paroisses, les groupes d’amnistie, les écoles, les universités et les conseils communaux qui organisent des événements localement pour le public et pour leurs communautés. Le ministère britannique de l’Intérieur octroie des subsides ainsi qu’un ensemble de moyens pour aider les groupes à organiser ces événements. De plus, le ministère britannique de l’éducation fournit du matériel didactique sur Internet ainsi que de la documentation pour la Journée de commémoration de l’Holocauste.
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Le 27 janvier 2005, la fondation centrale ukrainienne pour l’Holocauste “Tkuma” a mis sur pied un projet appelé “Marathon de la Mémoire”, visant à sensibiliser des douzaines de villes et de cités ukrainiennes sur le sujet de l’Holocauste. Les événements organisés comprenaient notamment une cérémonie de remise de prix pour les étudiants qui ont participé à un concours sur l’Holocauste ; des « Marches de Vivants » aux sites authentiques impliqués dans l’Holocauste ; des tables rondes réunissant des étudiants et des personnalités officielles connues ; ainsi qu’une conférence de presse avec les représentants de la presse internationale et locale en parallèle avec les cérémonies de commémoration du 60e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau. A Odessa, la commémoration comprenait une combinaison d’images littéraires et artistiques par Elie Wiesel, un survivant de l’Holocauste et prix Nobel. Des personnalités locales et officielles de l’Etat ont participé à ces événements partout dans le pays.
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L’Autriche, la Bulgarie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Serbie et l’ancienne République Yougoslave de Macédoine ont instauré des journées de commémoration de l’Holocauste en évoquant des événements historiques qui ont eu lieu dans leurs pays respectifs pendant la période de l’Holocauste. Pour citer des exemples, la Hongrie organise les commémorations le 16 avril, date à laquelle le premier ghetto a été crée à Munkacs, alors que la Lituanie a opté pour le 23 septembre, en mémoire de l’assassinat de la population juive qui survivait encore dans le ghetto de Vilnius en 1943.
Le Canada et les Etats-Unis observent certaines dates liées au Yom HaShoah. Yom HaShoah Ve-Hagevurah (en hébreu) signifie littéralement, la Journée de commémoration des martyrs et des héros de l’Holocauste, qui débute avec le coucher du soleil le 27 du mois de Nissan sur le calendrier hébreu. Yom HaShoah, qui marque le début du soulèvement dans le ghetto de Varsovie en 1943, a été instaurée par une loi qui fut adoptée par le gouvernement israélien en 1951. On fait retentir une sirène pendant deux minutes dans tout le pays en mémoire des victimes, et tous les lieux de loisirs, tels les théâtres, les salles de danse, les restaurants et les cafés sont fermés ce jour-là. Elle est devenue une journée de commémoration pour les communautés juives ainsi que pour les hommes et les femmes juifs du monde entier.
Depuis longtemps déjà, plusieurs communautés ont mis en œuvre des événements de commémoration de l’Holocauste et/ou de la Seconde Guerre mondiale qui s’inscrivent désormais dans leurs traditions. Il va sans dire qu’une journée de commémoration de l’Holocauste ne peut ni ignorer, ni remplacer ces rituels bien ancrés mais elle devrait, au contraire, accentuer encore leur signification et leur importance au cœur de ces communautés.
Les enseignants qui vivent dans des pays où l’on n’a pas encore instauré des journées officielles de commémoration de l’Holocauste pourraient souhaiter mettre sur pied un projet de recherche sur l’Holocauste avec leurs étudiants, surtout en relation avec les événements qui se sont produits dans leurs pays au cours de cette période.
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