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Dans les zones rurales d’Europe de l’Est, des cachettes ou des bunkers, comme on les appelait alors, sont creusés sous les habitations, les étables, les granges, pour mettre les Juifs à l’abri des regards. Outre la menace de mort qui pèse sur les Juifs, les conditions de vie dans ces endroits obscurs, froids, étouffants et bondés où ils doivent passer de longues périodes sont très difficiles. Les sauveteurs, qui vivent également dans la crainte d’être découverts, se chargent de les nourrir – tâche ardue pour des familles pauvres en temps de guerre – de ramasser les excréments et de subvenir à tous les besoins de leurs protégés. Les Juifs sont aussi cachés dans des greniers, des cachettes en forêt ou dans tout endroit permettant de les abriter et de dissimuler leur présence : cimetière, égouts, cage d’un animal dans un zoo, etc. Il arrive que les Juifs cachés soient présentés comme des non-Juifs, des proches ou des enfants adoptés. Les Juifs sont également cachés dans des appartements situés en ville, et les enfants placés dans des couvents où les religieuses dissimulent leur véritable identité. En Europe de l’Ouest, la plupart des Juifs sont cachés dans des maisons, des fermes ou des couvents.
Pour se forger une identité de non-Juifs, les Juifs ont besoin de faux papiers et de l’aide nécessaire pour s’établir sous une identité d’emprunt. Les sauveteurs sont alors les faussaires ou les fonctionnaires qui fabriquent de faux documents, les membres du clergé qui contrefont des certificats de baptême et certains diplomates étrangers qui délivrent des visas ou des passeports en contrevenant aux directives et à la politique de leurs pays. Des diplomates en poste à Budapest à la fin de l’année 1944 délivrent des papiers de protection et font déployer des drapeaux de leurs pays sur des immeubles entiers, afin de mettre les Juifs sous la protection diplomatique de leurs pays. Certains sauveteurs allemands, comme Oskar Schindler, recourent à des prétextes mensongers pour protéger leurs employés de la déportation en affirmant que les Juifs sont indispensables à l’effort de guerre.
Certains sauveteurs aident des Juifs à quitter des zones particulièrement dangereuses pour se réfugier dans des endroits plus sûrs. Ils font sortir des Juifs clandestinement des ghettos et des prisons, les aident à traverser des frontières pour rallier des pays libres ou des zones soumises à des persécutions moins intenses, tels que la Suisse neutre, les régions sous contrôle italien dans lesquelles il n’y a pas de déportations ou encore la Hongrie avant son occupation par les Allemands à partir de mars 1944.
Les parents sont confrontés à un dilemme insoutenable : doivent-ils se séparer de leurs enfants et les confier à quelqu'un dans l’espoir d’augmenter leurs chances de survie ? Dans certains cas, des enfants qui se retrouvent seuls après le meurtre de leurs parents sont recueillis dans des familles ou des couvents. Dans de nombreux cas, ce sont des particuliers qui décident de recueillir un enfant ; dans d’autres cas et dans certains pays, notamment en Pologne, en Belgique, en Hollande et en France, ce sont des organismes clandestins qui se chargent de trouver des foyers pour les enfants, de procurer l’argent, la nourriture et les médicaments nécessaires et de veiller à ce que les enfants soient bien traités.
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