Du dimanche au jeudi : 9h-17h
Vendredi et veille de fête : 9h-14h
Yad Vashem est fermé le samedi et les jours fériés.
Dans les premiers temps, des arbres étaient plantés par certains des Justes, ou par leurs familles, sur le Mont du souvenir. Aujourd’hui, leurs noms sont gravés sur les murs du jardin des Justes.
L’allée des Justes parmi les Nations
L’allée des Justes parmi les Nations a été inaugurée en 1962. Des arbres, symbolisant le renouveau de la vie, ont été plantés sur et autour du site de Yad Vashem, en hommage à ces non-Juifs qui ont agi conformément aux principes les plus nobles en risquant leur vie pour sauver des Juifs pendant la Shoah. À proximité de chaque arbre, des plaques rappellent les noms de ceux auxquels ils rendent hommage et le pays où ils résidaient durant la guerre.
Le jardin des Justes
Le jardin des Justes est situé à proximité de la Vallée des communautés. Les noms des Justes des nations – les non-Juifs ayant agi conformément aux principes les plus nobles en risquant leur vie pour sauver des Juifs durant la Shoah – sont gravés sur les murs d’honneur. Certains de ces sauveteurs demeureront à jamais anonymes.
Le monument au Juste inconnu
Compte tenu des dangers que couraient les Juifs et leurs sauveteurs, les sauvetages s’effectuaient dans la clandestinité. Il est quelquefois difficile de ce fait de retrouver des traces de certaines tentatives de sauvetage : les informations sont rares et il arrive que l’identité du sauveteur demeure inconnue. Certains sauveteurs ont été démasqués et assassinés avec leurs protégés juifs, sans laisser derrière eux aucune preuve de la tentative de sauvetage ; dans d’autres cas, personne ne s’est jamais présenté pour témoigner. En l’absence de témoins, certains de ces actes courageux tomberont à jamais dans l’oubli.
Souhaitant rendre hommage à ces héros inconnus, Yad Vashem a érigé un monument au Juste inconnu dans l’allée des Justes.
La lettre ci-dessous a été écrite par Genja Klepfisz-Jodzka à l’attention de mademoiselle Bronja, une femme polonaise à laquelle elle avait confié son fils Michael, alors âgé de 7 ans.
27 septembre 1943
Chère mademoiselle Bronja,
Il m’est si difficile de vous écrire. Ces derniers temps, il m’est arrivé des choses terribles. La vie est si cruelle. Quand vous étiez là, mademoiselle Bronja, je n’ai pu exprimer ce que je ressentais. Je vous en supplie, prenez soin de mon fils ; soyez pour lui comme une mère.
J’ai peur qu’il attrape froid – il est si frêle et vulnérable. Ma chère Bronja, donnez-lui tout ce qu’il faut de tout votre cœur et je vous en serai reconnaissante jusqu’à la fin de mes jours.
Il est tellement intelligent et il a bon cœur. Je suis certaine que vous pourrez trouver en vous la force de l’aimer. Je prie Dieu chaque jour pour que par ma souffrance vous ayez un avenir heureux, que vous n’ayez pas à être séparée de vos enfants, que vous puissiez les aimer et prendre soin d’eux comme une mère. Pouvez-vous comprendre quelle torture cela représente ?
Bronja, cette lettre est un cri du cœur, je vous en supplie, prenez soin de mon garçon. Michael doit manger autant que possible, qui sait en effet ce qui l’attend ? Il doit être fort et capable d’endurer de grandes souffrances. Merci de veiller à ce qu’il s’habille chaudement et à ce qu’il porte aussi des chaussettes. Je ne peux écrire davantage, mes larmes se sont taries. Puisse Dieu veiller sur vous deux.
La séparation d’avec son fils se révéla trop douloureuse et Genja décida au bout d’un certain temps de reprendre Michael. Mère et fils tentèrent de s’enfuir à Vienne mais ils furent arrêtés et déportés à Auschwitz en avril 1944. Tous deux y périrent. Cette lettre fut offerte à Yad Vashem par la sœur de Genja mais on ne sait rien de mademoiselle Bronja, excepté son prénom. Elle est l’un de ces sauveteurs anonymes.
Cette lettre a été lue au cours de la cérémonie de commémoration organisée à l’occasion de la visite du pape Jean Paul II à Yad Vashem le 23 mars 2000.
Il existe à Yad Vashem d’autres lieux de mémoire consacrés aux sauveteurs et aux opérations de sauvetage. Cliquez ici pour les autres lieux de mémoire.
The good news:
The Yad Vashem website had recently undergone a major upgrade!
The less good news:
The page you are looking for has apparently been moved.
We are therefore redirecting you to what we hope will be a useful landing page.
For any questions/clarifications/problems, please contact: webmaster@yadvashem.org.il
Press the X button to continue