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Cinq Juifs vont se cacher pendant dix-sept mois dans un abri spécialement aménagé pour eux par la famille Puchalski sous les lattes du plancher de leur maison. Les Puchalski sont très pauvres et vivent avec leurs cinq enfants à Lososna dans une toute petite maison. Animés par leur foi et leur amour de l'humanité, ils vont néanmoins risquer leurs vies. Lorsque Sender Frejdowicz, son neveu Felix Zandman, âgé de de 15 ans, Golda et Motel Bass, Meir Zamoszczanski et Borka Szulkies fuient la liquidation du ghetto de Grodno au début de l'année 1943, les Puchalski, qu'ils ont connus en venant passer des étés dans le village, acceptent de les héberger. Borka Szulkies et Meir Zamoszczanski partiront peu de temps après, mais une autre fugitive, Ester Szapira, arrivera à son tour.
L'abri est petit et les Juifs y sont à l'étroit. Sender Frejdowicz édicte des règles strictes pour veiller à ce que les fugitifs, qui sont serrés les uns contre les autres dans ce minuscule espace, sans aucune intimité, conservent leur dignité humaine. Il enseigne également les mathématiques à son neveu Felix, en suivant un calendrier très précis. Les Puchalski pourvoiront à tous les besoins des Juifs qu'ils ont ainsi pris sous leurs ailes. Grâce à leur ingéniosité et à leur courage, ils parviendront à empêcher que l'abri ne soit découvert au cours des perquisitions menées dans la région.
Extrait du témoignage de Felix Zandman:
… nous étions donc quatre. Et nous sommes restés ainsi pendant un certain temps. Divers problèmes se posèrent comme celui de savoir comment vivre dans une société de quatre personnes, complètement enfermées, sans lumière, sans s'entretuer …
Mon oncle, bénie soit sa mémoire, était un homme très intelligent. Il mit immédiatement en place une série de règles. Il dit: Nous sommes ici pour survivre. Il se peut que nous soyons ici pour de très longs mois, Dieu seul sait pour combien de temps. Nous devons veiller à vivre comme des gens civilisés, de façon à ne pas avoir honte les uns des autres lorsque nous partirons et à ne pas nous déchirer les uns les autres.
Par conséquent, règle numéro un : pas de sexe. Il n'y en eut donc pas.
Règle numéro deux: changer de place continuellement. Ceci pour garantir qu'aucun d'entre nous n'ait une meilleure place pour s'allonger que les autres. Il y avait donc une rotation toutes les deux heures.
Règle numéro trois: une division scrupuleuse de la nourriture…
[et pour] ne pas devenir fou dans notre trou, mon oncle m'enseigna les mathématiques…
Elle [Anna Puchalski] fit quelque chose d'absolument extraordinaire. On parle d'héroïsme, d'héroïsme au combat – il y a un blessé, vous bondissez, en quelques minutes vous le retirez du feu, la belle affaire et vous obtenez une médaille. Héroïque, n'est-ce pas ? Là, ils risquaient non seulement leurs vies, mais aussi la vie de leurs enfants ! Et ça n'a pas pris cinq minutes mais 17 mois ! 24 heures sur 24 ! Terrible. Et ils l'ont fait.
Le 26 juin 1986, Yad Vashem reconnut Jan et Anna Puchalski comme Justes parmi les Nations. Leurs enfants, Irena, Krystyna et Sabina furent reconnus comme Justes le 19 octobre 1987.
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