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Vendredi et veilles de fêtes 08h30-14h00
Shabbat et jours fériés - Fermé.

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Se rendre à Yad Vashem :

Les collections de Yad Vashem racontent

Récits personnels à partir d’artéfacts, photos, documents d’archives, œuvres d’art de la Shoah

Elles regorgent de 210 millions de pages de documentation, 500 000 photos, 27 000 objets, 13 000 œuvres d’art : les collections de Yad Vashem constituent le fonds d’archives le plus riche et le plus étoffé au monde sur la Shoah. A l’heure où les derniers rescapés tendent à disparaître, Yad Vashem souhaite faire parler les différentes pièces de ses collections, pour continuer à perpétuer la mémoire de la Shoah. Une façon aussi de replacer l’individualité au centre de la tragédie collective qui a frappé le peuple juif sous la folie nazie. Car derrière chaque photo, chaque œuvre d’art, chaque lettre, chaque objet, se cache une histoire, celle d’un individu, d’une famille ou d’une communauté. Et chacun contribue ainsi à l’édifice de la mémoire en apportant un nouvel éclairage sur la Shoah. Nous vous invitons à découvrir les collections de Yad Vashem à partir d’histoires personnelles.

Des jeunes enfants et leurs corbeilles de fruits, Shavouot 1947 au camp de Leipheim, Allemagne

Shavouot 1947 dans le camp de personnes déplacées de Leipheim

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Juifs rescapés de la Shoah qui ne peuvent rentrer chez sont placés alors dans des centres de rassemblement ou des camps de personnes déplacées (DP), dans les zones occupées d'Allemagne, d'Autriche et d'Italie. 

Situé en Allemagne, près de Munich, le camp de Leipheim ouvre ses portes en décembre 1945 et accueille principalement des réfugiés d'Europe de l'Est. Il compte un Talmud Torah (école élémentaire religieuse), un Mikvé (bain rituel juif) et une Yeshiva (centre d’études religieuses).

Sur...
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Carte envoyée de Drancy par Arpad Bogyansky à sa femme Selene à Martizay, 25 août 1942.

Laura, Arpad, Selene : inscrits dans le "Livre des noms" de Yad Vashem

Le 31 août 1942, Laura-Johana Stark est déportée de Vienne en Biélorussie où elle trouve la mort. Le même jour, en France, Arpad Bogyansky est déporté de Drancy à Auschwitz, où il est assassiné. Dix-huit mois plus tard, son épouse Selene est internée à Drancy puis envoyée à la mort à Auschwitz le 3 février 1944. Son fils Friedrich Kurtz – né d’un premier mariage – marié à Anna, la fille de Laura, survivra à la Shoah en France avec sa femme et ses enfants, sous des noms d'emprunt. Laura, Arpad, Selene : tous trois figurent dans le "Livre...
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Alma Rosé avant la Shoah

Alma Rosé, la cheffe de l'orchestre de femmes d’Auschwitz-Birkenau

En octobre 1942, Maria Mandl est mutée dans le camp d’Auschwitz-Birkenau dont elle devient la SS-Lagerführerin (gardienne du camp des femmes). Très vite, celle qui sera surnommée la "bête féroce" veut mettre sur pied un orchestre de femmes. Fin décembre, elle recrute des musiciennes parmi les prisonnières et confie la tête de l'ensemble à Sofia Czajkowska, une détenue polonaise qui affirme faire partie de la famille du compositeur russe Tchaïkovski. L'orchestre prend forme, mais reste branlant jusqu'en juillet 1943, quand arrive alors un personnage hors...
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Petr Ginz (1928-1944), Toits et tours de Prague, 1939

Petr Ginz, le dessin et l’écriture comme échappatoire pendant la Shoah

Fin 1941, les nazis créent le ghetto de Terezin (Theresienstadt) à 60 kms de Prague. Cette antichambre de la mort, initialement prévue pour les Juifs d’origine tchèque et d’Europe centrale, fait office de camp de transit avant la déportation vers l’Est. Jusqu’à sa libération, le 8 mars 1945, le ghetto verra passer près de 150 000 détenus. Nombreux, parmi eux, évoluaient dans les sphères artistiques avant leur arrestation. Ils étaient peintres, musiciens, philosophes ou écrivains…
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Arrestations d'hommes, de femmes et d’enfants, lors de l’opération Sultan dans le Vieux-Port de Marseille, 22 janvier 1943.

La rafle du Vieux-Port de Marseille : 22-24 janvier 1943

En janvier 1943, se déroule à Marseille l’une des rafles les plus importantes de France, après celle du Vel d’Hiv, survenue à Paris en juillet 1942. L’Opération Sultan, qui va se solder par l’arrestation de plusieurs milliers de personnes, s’accompagne de la destruction des vieux quartiers de la cité phocéenne. Un traumatisme profond dans les mémoires marseillaises. Pour les Juifs de la ville, elle signifie aussi la déportation vers la mort de plusieurs centaines d’hommes, femmes et enfants.
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Carte postale envoyée de Paris par Maurice Pelzman en janvier 1944 à son amie Evelyne Wittenberg, pour son dixième anniversaire. Maurice sera assassiné à Auschwitz. Evelyne a survécu en France.

La carte d’anniversaire de Maurice, 10 ans

Maurice Pelzman et Evelyne Wittenberg sont deux petits camarades d’école. En janvier 1944, Maurice envoie une carte postale à Evelyne, pour ses 10 ans. Un mois plus tard, il est déporté à Auschwitz avec sa famille et assassiné. Evelyne et sa mère, réfugiées dans le sud de la France, ont survécu.Evelyne Wittenberg (par la suite Edna Biber) voit le jour en 1934 à Paris. Elle est la fille unique de Nechama et Yitzhak, tous deux originaires de Pologne, propriétaires d’un atelier de fabrication et vente de chapeaux, qu’ils tiennent dans leur salon. Très vite, ils se lient...
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Septembre 1936, Berlin-Marseille-Haïfa : un train d'immigrés juifs pour Eretz Israel

Septembre 1936, Berlin-Marseille-Haïfa : un train d'immigrés juifs pour Eretz Israel

Pour anticiper la fermeture des frontières de la Palestine mandataire, un train quitte Berlin le 1er septembre 1936. A son bord, 300 Juifs, bénéficiaires de visas d'immigration pour Eretz Israel. Quand il arrive à Marseille, le convoi compte 700 passagers qui embarquent sur le “Patria” pour rallier Haïfa : l’”Opération des 700”.
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17 août 1944 : départ du dernier convoi de déportation de France

17 août 1944 : départ du dernier convoi de déportation de France

Le 17 août 1944, peu avant la Libération de Paris et le début de leur retraite de France, les Allemands procèdent à l'évacuation de Drancy. De ce camp de transit et d’internement situé en région parisienne, ils font sortir un groupe de 51 Juifs : des hommes et des femmes de la résistance juive, capturés par les Allemands en avril et juillet 1944. Ce sont des membres de l'Armée Juive (AJ), de la résistance communiste juive, de la résistance juive hollandaise et autres. De peur que leurs camarades ne tentent de les secourir, les Allemands les déportent clandestinement,...
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Fredy Hirsch

Fredy Hirsch : moniteur sportif de Theresienstadt à Auschwitz

L’histoire de Fredy Hirsch, c’est celle d’un gymnaste, entraîneur sportif et figure du ghetto de Theresienstadt (Terezin). De par sa personnalité généreuse, son énergie et son dévouement, il a constitué l’un des leaders informels du ghetto. En septembre 1943, il est déporté avec des centaines d'enfants à Auschwitz-Birkenau. Là, il organise à nouveau la vie des plus jeunes et continue à leur inculquer habitudes sportives et valeurs juives sur fond d’activités éducatives et de vie sociale. En mars 1944, alors que les enfants qu’il a...
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Tony Gryn

Tony-Netanel Gryn, un résistant juif français

Le parcours d'un jeune héros du Mouvement de la Jeunesse sioniste
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Hannah Szenes

Sioniste, poétesse, combattante : Hannah Szenes, une parachutiste du Yishouv

Le matin du 17 juin 1944, un homme en civil a frappé à la porte… Il avait un mandat d'arrêt contre moi… Ils m'ont interrogée… Ils ont posé des questions sur les enfants, en particulier sur Hannah. L'enquêteur m'a demandé où elle se trouvait, alors en souriant, j'ai répondu qu'elle était dans une implantation agricole près de Haïfa. Il a secoué la tête et dit : "Elle est ici, dans la pièce voisine". La porte s'est ouverte. J'étais stupéfaite. Aniko [Hannah] se tenait dans l'embrasure de la porte, tenue par quatre...
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Samuel Skornicki, France, avant la guerre

Le vrai-faux consul Skornicki-Montero

Si le rôle des diplomates étrangers dans le sauvetage de Juifs pendant la Shoah est un phénomène connu, l’histoire de Samuel Skornicki est particulièrement remarquable.
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L’insigne spécial (l’étoile jaune) porté par les Juifs de France pendant la Shoah, selon les directives de l’occupation allemande. Il appartient à Sabine Mosieznik

L’étoile jaune : un insigne lourd à porter

Le 29 mai 1942, la préfecture de Seine et Oise adresse un courrier à tous ses commissaires de police. Objet du document : insigne spécial des Juifs. Le préfet « prie » alors ses équipes « de bien vouloir prendre les dispositions utiles » pour assurer la mise en place d’une ordonnance des Autorités allemandes rédigée par Oberg, chef de brigade SS et Major général de la police, « en vertu des pouvoirs qui lui ont été conférés par le Führer, commandant suprême de la Wehrmacht ».
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Mila Racine : de la cellule 127 à Annemasse au matricule 27918 à Ravensbrück

Mila Racine : de la cellule 127 à Annemasse au matricule 27918 à Ravensbrück

Le rôle des résistantes pendant la Shoah est souvent méconnu. Aujourd’hui encore, les femmes restent les grandes oubliées de l’historiographie de la Seconde Guerre mondiale. En particulier les femmes juives, dont certaines, au péril de leur vie, ont œuvré pour sauver leurs coreligionnaires. Mila Racine est l’une d’entre elles. Résistante de janvier 1942 à octobre 1943, arrêtée par la Gestapo, elle trouvera la mort à Mauthausen, quelques semaines avant la libération du camp.
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Symboles des fêtes de Tishri - Shofar, Souccah et les 4 espèces - représentés sur les vitraux de la synagogue d'Assen, Hollande, en 1932

D'Assen à Yad Vashem : les vitraux de Hollande

Vestiges du monde juif détruits par la Shoah, ces vitraux colorés, décorés des symboles traditionnels des fêtes du nouvel an juif, conçus pour la synagogue d'Assen en Hollande, reflètent le talent hors-du-commun d’Abraham van Oosten, l’architecte juif à l'origine de leur conception. Mais ils relatent aussi le destin tragique de sa famille et de la communauté juive de la ville, pendant la Shoah.Dans les années 1920 et 1930, Abraham Van Oosten est un architecte de renom au style distinctif. Il conçoit des maisons à partir des techniques modernes qui combinent éléments...
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Ghetto de Varsovie – avril 1943

Ghetto de Varsovie – avril 1943

"Jusqu'ici, je tiens bon. Ce qui se passera ensuite - Dieu seul le sait. Quoi qu'il arrive, ne soit pas désolée, je ne suis pas plus méritant que tant de nos sœurs et frères juifs."Ces quelques mots sont extraits d'une lettre rédigée depuis le ghetto de Varsovie, à la veille de l'insurrection. Leur auteur, Moshé Ekhajzer, s'adresse à sa fille Ola. Elle et sa sœur Nehama vivent sous de fausses identités du côté "aryen" de Varsovie. Moshé sera assassiné pendant la liquidation du ghetto. Ola et Nehama survivront.
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Photo prise par l'escadrille 60 de reconnaissance photographique des Forces aériennes sud-africaines opérant à partir du sud de l'Italie le 31 mai 1944 à des fins de renseignement en vue de bombardements.

Photos aériennes d'Auschwitz

En 1978, des photographies aériennes d'Auschwitz prises par les Forces aériennes alliées pendant la Seconde Guerre mondiale sont exposées pour la première fois par Dino Brugioni et Robert Poirier, deux analystes en photographie aérienne travaillant pour la CIA. A l'aide de matériel historique de recherche, ils ré-analysent les photos aériennes détenues par les Archives de la Defense Intelligence Agency à Washington. Yad Vashem acquiert des copies de certaines de ces photographies en 1980 grâce à l'aide d'Elie Wiesel et l'ancien président américain Jimmy...
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Photo prise aux environs de l'été 1936 dans un parc à Anvers.

Fuir Rivesaltes et la deportation

Lorsque commence le bombardement de la Belgique en 1940, Perla et Solomon Krieser et leurs deux filles, Hilda, âgée de 16 ans et Hannah, âgée de 12 ans, quittent Anvers et s'enfuient vers la France. Arrêtés avec de nombreux autres réfugiés; ils sont envoyés au camp de Rivesaltes dans le sud de la France.
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A partir de la droite : Cezar, Shmuel (Ziegmond), Rosa et Joseph (Zepel) Kaufman, dans les années 1930

« Si nous devons ne pas nous revoir, je te souhaite le meilleur »

26 février 1943
Je pense beaucoup à mes parents chéris et regrette mon enfance. Je ne sais ce qui est arrivé à Maman. Elle ne m’écrit pas. Je suis en colère contre elle.

Je pense sans cesse à mes parents et à mon frère et voudrais être avec eux. 
… 
Je demande que tu fêtes ton anniversaire aussi bien que possible. Si c’est possible, envoie-moi, je te prie, une photo de Maman ou de Papa.
Ton neveu qui t'aime,
ZiegmondLettre de Ziegmond (Shmuel) Kaufman à son oncle, février 1943
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Alfred Nakache

Alfred Nakache : Nageur olympique français et rescapé de la Shoah

Alfred Nakache naît à Constantine (Algérie française) en 1915. Il grandit au sein d’une famille juive traditionnelle de dix enfants. En 1931, il est déjà champion de natation d’Afrique du Nord et l’un des pionniers de la nage papillon. Nakache continue à exceller et participe dans les années 30 aux championnats de France de natation à Paris. Lors des Jeux olympiques de Berlin en 1936, il fait partie de l’équipe de France de natation et se classe 4ème avec l'équipe du relais 4x200 m nage libre. A partir de 1936, Nakache remporte à six reprises le titre de...
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Cours d'arabe à Theresienstadt

Cours d'arabe à Theresienstadt

Le professeur Mojzis Woskin-Nahartabi naît en Russie le 16 décembre 1884. Sioniste convaincu, il visite Eretz Israel. Le 10 février 1923, il fonde une école hébraïque à Leipzig. Nahartabi occupe par ailleurs un poste de professeur de langues sémitiques – sumérien, hébreu et arabe – à l'Université de Halle en Allemagne. Après l'accession d'Hitler au pouvoir, il déménage à Prague où il travaille en tant qu'expert de la langue hébraïque. Le 13 juillet 1943, il est envoyé de Prague à Theresienstadt avec sa femme et sa fille. La création du...
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Le violon de Pierre Wolkowicz, retrouvé après la guerre

Le violon et la dernière lettre de Pierre Wolkowicz

Pierre Wolkowicz vit à Paris avec sa mère Berthe et son père Max. Durant l'infâme rafle du Vel d'Hiv les 16 et 17 juillet 1942, Max est sommairement emmené à Pithiviers et à Drancy puis déporté à Auschwitz. Pierre et sa mère passent cinq jours épouvantables au Vélodrome d'Hiver avant d'être envoyés à Pithiviers. Pierre, alors âgé de 15 ans, est finalement séparé de force de sa mère, qui est conduite à Drancy, où Pierre est également envoyé peu après. Le 26 août 1942, mère et fils sont tous deux déportés par le convoi n°24 à destination d'Auschwitz,...
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Bateau jouet envoyé du camp de Pithiviers à Jean Pojzman à Boulogne-Billancourt, France

Le bateau jouet de Pithiviers

Au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, Jean Pojzman, alors âgé de dix ans, reçoit un cadeau inhabituel – un bateau jouet portant l'inscription suivante : « Jeannot, Pithiviers 1941 1942 ».Jean vit avec sa sœur Rachel et leur mère Esther, elle-même veuve, à Boulogne-Billancourt. Le bateau, taillé à la main dans du bois, lui a été envoyé du camp de Pithiviers par le compagnon d'Esther qui y a été interné suite à son arrestation.Les prisonniers de Pithiviers fabriquaient des bateaux comme celui de Jean dans l'atelier de menuiserie du camp. Ils pouvaient...
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Casquette de coureur cycliste Maccabi ayant appartenu à Moshe Cukierman

Récits et souvenirs des compétitions cyclistes et des voyages à vélo de Moshe Cukierman

Moshe Cukierman et ses compagnons, de jeunes cyclistes juifs polonais, s'entraînaient dans les clubs sportifs juifs Bar Kochba et Maccabi Lodz et participèrent à de nombreuses compétitions tout au long des années 1920 et 1930. Une vaste collection de médailles, de coupures de presse, de journaux de voyage et de photographies, qui ont été donnés à Yad Vashem et intégrés à sa collection d'objets, témoigne de l'importance des activités sportives de Cukierman et de ses amis avant la Seconde Guerre mondiale.
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La hanoukkia de la famille Posner

La hanoukkia de la famille du rabbin Akiva Posner et de sa femme Rachel à Kiel (Allemagne)

Lors de la fête de Hanoukka 1932, juste avant les élections qui allaient porter Hitler au pouvoir, Rachel Posner, la femme du rabbin Akiva Posner, prit cette photo de la hanoukkia (chandelier à 9 branches) familiale, posée sur le rebord d'une fenêtre de leur domicile donnant sur un bâtiment orné de drapeaux nazis.Au dos de la photo, Rachel Posner écrivit en allemand :Hanoukka 5692 (1932)
« Mort à Juda »
dit le drapeau
« Juda vivra éternellement »
répond la lumière.Le rabbin Akiva Posner, docteur en philosophie de l'université de Halle-Wittenberg,...
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