24/01/2020
Gabor Neumann est né le 10 février 1940 à Bekescsaba, en Hongrie. Fils d'Elek et Margrit Neumann, Gabor n'a que quatre ans lorsqu'il est déporté à Auschwitz et assassiné, le 29 juin 1944. Il est l'un des 6 millions de Juifs, hommes, femmes ou enfants, exterminés par les Allemands nazis et leurs collaborateurs, pendant la Shoah.
Pour marquer la Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah instituée par l'ONU (27 janvier), le public du monde entier se voir donner l’opportunité de commémorer des victimes comme Gabor, via un projet commémoratif unique, mis en ligne par Yad Vashem, le "IRemember Wall". Chaque participant sera lié au hasard à l'un des noms de la base de données centrale des victimes de la Shoah de Yad Vashem, qui recense à ce jour 4.8 millions d’hommes, femmes et enfants juifs, assassinés pendant la Shoah. Son nom, et celui de la victime, figureront alors côte-à-côte sur le IRemember Wall. De son côté, Facebook utilisera sa plateforme et ses ressources pour encourager la sensibilisation et la diffusion de ce projet significatif à l'échelle mondiale.
"En amont de la Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah, Yad Vashem s'associe à Facebook International pour promouvoir le IRemember Wall, disponible cette année en six langues - anglais, hébreu, français, espagnol, allemand et russe – et ce, pour la première fois", explique Iris Rosenberg, directrice de la Communication de Yad Vashem. "Ce projet va donner l’opportunité, au public du monde entier, de se souvenir des victimes de la Shoah, dans sa propre langue." Et d’ajouter : "En nous associant à Facebook International, nous sommes en mesure de toucher un public international plus large, ce qui constitue un point crucial pour garder vivante la mémoire des victimes juives et la pertinence des leçons de la Shoah face aux défis de la réalité actuelle."
Cette année, le IRemember Wall s’enrichit d’une nouvelle fonctionnalité - après avoir été associé à une victime de la Shoah, chaque participant pourra ensuite choisir d’autres noms de la base de données, au côté desquels il souhaite figurer sur le IRemember Wall. Autre possibilité, celle de partager des informations sur la ou les personnes avec lesquelles il aura été jumelé via Facebook, Twitter ou Pinterest. Chaque victime de la Shoah possède son histoire personnelle. Les utilisateurs des médias sociaux pourront, ainsi, devenir des ambassadeurs de la mémoire, chargés de diffuser la voix de celles et ceux qui ont été assassinés.
"J'ai eu l’immense privilège de visiter Yad Vashem en août dernier. Cela fut un moment que je n'oublierai jamais. Je suis tellement reconnaissante envers Yad Vashem pour tout ce qu’il fait pour honorer les victimes de la Shoah - y compris au travers de cet incroyable projet du IRemember Wall. Facebook est fier de faire partie de l’aventure et de pouvoir aider à restituer le parcours de ces millions de femmes, d'hommes et d'enfants, assassinés par les nazis et ceux qui furent complices de leurs meurtres. Les victimes méritent que l'on se souvienne d'elles, pour que cela ne se reproduise plus jamais."
Sheryl Sandberg, directrice des opérations de Facebook
C'est la deuxième année que Yad Vashem s'associe à Facebook pour promouvoir le IRemember Wall. En 2019, Yad Vashem avait réussi à atteindre 700 000 utilisateurs de Facebook originaires de 149 pays à travers le monde.