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Le complexe d’Auschwitz-Birkenau est le plus grand centre de mise à mort et camp de concentration nazi. Situé à une soixantaine de kilomètres à l’ouest de Cracovie, 16% des Juifs assassinés par les nazis ont été gazés à Auschwitz.
En avril 1940 le chef de la SS, Heinrich Himmler, ordonne l’établissement d’un nouveau camp de concentration à côté d’Oswiecim, une ville située à l’intérieur du territoire polonais annexé par l’Allemagne au début de la Seconde Guerre mondiale. Les premiers prisonniers politiques polonais arrivent à Auschwitz en juin 1940. En mars 1941, on compte 10 900 prisonniers dont la plupart sont des Polonais. Auschwitz devient rapidement le camp dans lequel les conditions sont les plus difficiles.
En mars 1941, Himmler ordonne la construction d’un deuxième camp, plus vaste que le premier et situé à environ trois kilomètres de ce dernier. Ce nouveau site doit dans un premier temps être utilisé comme un immense camp pour les prisonniers de guerre puis il devient un centre de mise à mort. Il est appelé Birkenau, ou Auschwitz II. Finalement, Birkenau détient la majorité des prisonniers du complexe d’Auschwitz ; des Juifs, des Polonais, des Allemands et des Tziganes. De plus, les conditions de vie là-bas sont des plus dégradantes et des plus inhumaines, sans compter les chambres à gaz et les fours crématoires.
Une troisième antenne, Auschwitz III, est construite à côté de Monowitz. C’est un camp de travail forcé appelé Buna-Monowitz en référence au caoutchouc synthétique que l’usine doit produire. Cette usine appartient à la plus grande firme chimique de l’Allemagne, IG Farben. La majorité des travailleurs employés sur ce site et dans les autres usines allemandes sont des détenus juifs. Le travail dur et intense épuise totalement les prisonniers. De nouveaux travailleurs sont alors régulièrement envoyés là-bas pour les remplacer tandis que les premiers partent à la mort. Le complexe d’Auschwitz regroupe 45 camps de travail satellites.
Auschwitz est administré par le commandant Rudolf Hoess et surveillé par un régiment de cruels SS appelés « Unités de la mort ». Le personnel est aidé de plusieurs prisonniers qui bénéficient de meilleures conditions de vie et d’une nourriture meilleure. Ces derniers ont la possibilité de vivre s’ils acceptent de renforcer la terreur qui règne déjà dans le camp. Auschwitz I et II sont entourés d’une clôture de barbelés électrifiés qui mesure quatre mètres de haut. L’endroit est surveillé par des SS armés de mitrailleuses et de fusils. Les deux camps sont fermés par une succession de postes de garde situés à un kilomètre par delà la clôture.
En mars 1942, des trains transportant des Juifs commencent à arriver tous les jours. Très régulièrement, plusieurs trains arrivent le même jour, avec à leur bord plusieurs milliers de victimes et parfois plus, en provenance des ghettos de l’Est et des pays de l’Europe de l’Ouest et du Sud. Tout au long de l’année 1942, des convois arrivent de Pologne, de Slovaquie, des Pays-Bas, de Belgique, de France, de Yougoslavie et de Theresienstadt. Des Juifs, mais aussi des Tziganes arrivent encore en 1943.
En mars 1943, dix-neuf convois en provenance de Thessalonique en Grèce, s’arrêtent à Auschwitz. Des Juifs hongrois sont aussi amenés à Auschwitz en 1944 en même temps que les Juifs des derniers ghettos polonais. Au mois d’août 1944, il y a 105 168 prisonniers à Auschwitz-Birkenau et 50 000 autres détenus juifs qui sont répartis dans les différents camps satellites. La population du camp ne cesse d’augmenter chaque jour malgré un taux de mortalité important dû aux exterminations massives, à la famine, aux travaux forcés et aux nombreuses épidémies.
Dès leur arrivée sur la plateforme de débarquement de Birkenau, les Juifs sont poussés sans leurs affaires, hors des trains et sont forcés de se ranger en deux colonnes distinctes : l’une pour les hommes, l’autre pour les femmes. Des officiers SS, dont l’infâme Dr. Mengele, transfèrent les sélections faites dans ces colonnes. Ils envoient la plupart des victimes sur le côté, les condamnant ainsi à la mort dans les chambres à gaz. Ceux qui restent sont envoyés de l’autre côté et sont assignés aux travaux forcés. Les victimes condamnées à mort sont tuées le jour même, et leur cadavre brûlé dans les fours crématoires. Les personnes sélectionnées pour le travail sont transportées jusqu’au « sauna » où on leur rase la tête, et ils reçoivent l’uniforme rayé de prisonnier avant d’être enregistrées. Un numéro d’enregistrement, tel un numéro d’immatriculation est tatoué sur leur avant-bras gauche. La plupart des prisonniers sont ensuite envoyés pour effectuer des travaux forcés à Auschwitz I, III, dans les camps satellites du complexe ou même dans d’autres camps où leur durée de vie n’excède pas quelques mois.
La vie d’un prisonnier dans le camp est rythmée par de nombreuses tâches. L’emploi du temps quotidien est le suivant :ils doivent se lever à l’aube, faire leur lit au carré, passer à l’appel du matin, faire le trajet pour aller jusqu’à leur lieu de travail, travailler de longues heures dans le froid glacial ou sous un soleil de plomb, faire la queue pour recevoir un maigre repas, retourner au camp, passer l’inspection du block dans lequel ils dorment puis passer l’appel du soir. Lors de ces appels du matin et du soir, les prisonniers doivent se tenir debout, immobiles et silencieux et ce, des heures durant avec une tenue qui n’est jamais adaptée aux conditions climatiques des saisons qui se succèdent. Celui qui tombe ou trébuche est abattu. Les prisonniers doivent donc concentrer toute leur énergie afin de survivre à ces jours de torture.
Les chambres à gaz du complexe d’Auschwitz constituent une part importante dans le camp et représentent la méthode la plus efficace d’extermination employée par les nazis. Quatre chambres à gaz sont utilisées à Birkenau avec pour chacune, la possibilité du tuer 6000 personnes à la fois. Ces dernières sont construites sur le modèle de salles de douches dans le but de tromper les victimes. On annonce aux nouveaux arrivants qu’ils vont aller travailler, mais que dans un premier temps ils doivent se doucher et être désinfectés. Ils sont alors conduits dans ces fausses salles de douches où ils sont rapidement gazés avec le gaz zyklon B. Quelques prisonniers, y compris des jumeaux et des nains, sont utilisés comme.
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