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Le langage de la Légende
Ce récit est raconté sous forme de légende. Le choix de ce genre a été peut-être déterminé par les auteurs pour épargner le monde de l’enfance des souffrances et des privations de la vie quotidienne, réalités qui s’entrecroisent avec le monde imaginaire. Et avec cela, parfois les frontières mêmes se confondent.
La légende tient lieu à la fois – dans une première lecture, de récit naïf sur la vie des enfants du ghetto et de l’expression - dans le sous-texte, par le biais de messages allusifs, des sentiments de souffrance et de douleur qu’il était préférable de ne pas exprimer ouvertement. On peut supposer que la légende ait été conçue de cette manière pour satisfaire aux exigences des autorités du ghetto.
Les illustrations de la Légende : quelques points de référence
Les illustrations nous invitent dans un premier temps dans un monde naïf, conçu d’un mélange de styles divers, assez représentatifs des illustrations de livres d’enfants.
Mais un second regard nous fait glisser dans un monde d’incertitude, d’angoisse et difficile à définir.
L’illustrateur utilise toutes les astuces des composantes graphiques pour exprimer cette atmosphère lourde et pesante qui règne.
La terreur et la tragédie sont manifestée par le biais de la perspective spatiale, des éléments du monde de la nature, des paysages de désolation, tristes, des compositions nettes et tranchantes, une machine à coudre démantelée, des constructions bizarres et un soleil rouge et menaçant, annonciateur du destin qui attend les enfants du ghetto.
Le soleil
Le soleil est un thème courant dans les dessins et illustrations. Nombreuses sont les illustrations pour enfants où le soleil incarne l’optimisme. Mais ce n’est pas le cas dans « La légende des enfants du ghetto de Lodz »
La couleur du soleil est couleur de sang, et c’est un soleil en partie caché, soit dans la nature, soit derrière des maisons. La présence de ce soleil rouge est le signe du destin tragique qui les guette tous.
La maison
La maison dans la légende est en fait l’école d’apprentissage de couture qui se tient dans le ghetto. L’école est personnifiée dans les illustrations et est représentée apparemment de façon naïve et innocente. Et pourtant la maison illustre la réalité.
Derrière cette façade se cache la tragédie et le désespoir. Les « yeux » de la maison sont toujours abaissés et tristes, et les « cheveux » qui tombent, embrouillés.
La barrière
La barrière encercle la maison et le jardin. Mais c’est une barrière chancelante et branlante, et son aspect misérable est loin d’être un signe de sécurité ou de frontière.
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