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Nous sommes en 1943, le danger est omniprésent. Hubert est obligé de chercher une autre cachette pour brouiller les pistes. Il doit finalement changer son nom de famille. Il se nomme à présent Hubert Odet et vit désormais chez la grand-mère qui habite non loin de Buzançais. Au village, seul le curé est au courant du secret, il le nomme enfant de chœur qui chante les dimanches à la messe.
D’après vous, que signifie changer de nom ?
R : Odet est un nom français, il s'agit de la nouvelle identité d'Hubert. Depuis sa naissance, Herbert a changé à plusieurs reprises d'identité. D'Herbert Odenheimer né juif en Allemagne à Hubert un enfant solitaire puis cette nouvelle identité qui porte le nom de famille d'Odet. Il agit à chaque instant de sa vie avec une grande maturité sans soulever la moindre contestation à tous ces changements.
Herbert est exposé aux activités de la Résistance :
« La nuit, arrivaient chez la grand-mère des hommes qui cachaient des armes – des grandes et des petites - dans une remise, et préparaient des embuscades contre les Allemands. »
Herbert tente de s'adapter au rythme de la vie au village, il s’occupe des animaux de la ferme.
« Un jour, Hubert gardait la vache dans le pré qui était complètement à découvert, et moi, je vis de loin une moto qui se rapprochait de plus en plus et dont je distinguai nettement les hommes qui l'enfourchaient : deux soldats allemands revêtus de leur uniforme vert-de-gris et armes de fusils. Quelle peur! Hubert reste glace de terreur et moi je suis paralysé par la peur. J'ai la chair de poule et je sens des sueurs froides sur tout le corps, je me dis : c'est la fin.
Mais la moto passe devant moi sans s'arrêter, et se dirige vers les rails que les résistants avaient fait sauter la nuit précédente. La sensation de terreur qui m'avait envahi ce jour la me saisit de nouveau aujourd'hui quand j'évoque cet incident. »
Cet événement l'a tellement marqué que le motif imaginaire qui l'a aidé jusqu'à ce jour pour surmonter les situations difficiles ne peut pas refouler son sentiment de terreur, et les deux personnages, qu'il a créés dans son esprit - « Hubert » et « je », fusionnent.
Les enfants cachés vivaient constamment dans la peur, étaient à l’affut, sur le qui-vive, scrutant les alentours par peur des patrouilles de soldats allemands en poste dans les villages.
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