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Une fois le danger écarté, Hubert-Herbert retourne habiter chez les Roger à Buzançais et retrouve son nom d'origine Odenheimer.
De retour chez la famille Roger, Hubert appelle Monsieur Roger 'Papa', et celui-ci réagit ainsi :
« …mais M. Roger lui dit en lui caressant la joue : "Je ne suis pas ton Papa, pour toi nous sommes comme un oncle et une tante". Et, en m'entourant les épaules de ses bras, il ajoute : "bientôt la guerre sera finie et tes parents viendront te chercher". »
Pourquoi d'après vous Monsieur Roger réagit-il de la sorte ?
R : Monsieur Roger tient à ce que Ehud garde sa véritable identité, c'est la raison pour laquelle il lui raconte la vérité. Hubert voudrait peut-être oublier son passé et s’intégrer totalement à sa nouvelle vie. Monsieur Roger sait qu'Hubert ne fait pas partie de sa famille et il tient à le préciser à Hubert.
Nous pouvons développer avec les élèves une discussion autour des difficultés psychologiques auxquelles doivent faire face les sauveteurs dès l’instant où ils accueillent les enfants. Le fait que ces personnes s'attachent aux enfants, et les considèrent la plupart du temps comme leur propre enfant. En dehors de l'acte de sauvetage organisé par les Justes et les difficultés physiques quotidiennes, ils doivent mettre de côté les sentiments naturels qu’ils éprouvent envers l'enfant qui grandit dans leur foyer pendant des mois.
Et la guerre prend fin. Hubert redevient Herbert et attend impatiemment que ses parents reviennent comme l'a promis Monsieur Roger.
« Je fis mes adieux à la famille Roger et retournai à la maison d'enfants. Il y avait beaucoup d'enfants qui, eux aussi, attendaient leurs parents. Tous les jours, des pères, des mères, des oncles, des tantes, venaient les chercher.
Le nombre de pensionnaires diminuait sans cesse.
Jour après jour je voyais mes petits camarades embrasser qui un père, qui un oncle, qui une mère, qui un cousin… J'étais jaloux, bien sûr : j'ai fini par rester seul…
Et le lendemain personne n'est venu me chercher… Alors on m'a ramené chez les Roger. »
Herbert commence à saisir les dimensions de la catastrophe, ses parents ne reviennent pas de déportation.
Le jour de la Libération révèle l'ampleur de la destruction et on découvre que de nombreux survivants ont perdu les membres de leur famille. Certains sont restés seuls au monde.
Herbert est à un tournant difficile de sa vie, ses parents ne sont pas revenus et il se demande ce qu'il va devenir : Va-t-il rester chez la famille Roger ? Devra-t-il se convertir ?
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